Le 1er janvier 2022, une nouvelle université verra le jour à Lille. Nos destins individuels n’en seront pas modifiés, mais nous allons pouvoir construire un destin commun. Pour y parvenir, trois conditions sont nécessaires : créer un climat de confiance ; assurer une stabilité institutionnelle ; rassembler autour d’une vision d’avenir.
Dans une société confrontée à de nombreuses transitions (environnementales, sociales, culturelles, sanitaires, numériques), cette vision doit être celle d’une université qui assume sa double responsabilité sociale :
- D’abord vis-à-vis des étudiantes et étudiants, pour les aider à devenir, dans leur métier et dans leur vie, des citoyennes et citoyens engagés dans ces changements de la société ;
- Ensuite vis-à-vis du développement de notre territoire métropolitain et régional, marqué par son passé, souvent douloureux, mais en plein renouveau à l’image de ce quartier de Lille où nous nous trouvons.
Cette vision doit s’appuyer sur des valeurs : la liberté et la solidarité ; l’ouverture et l’indépendance ; le courage et l’esprit d’initiative ; l’impartialité et la transparence.
Pour réussir, nous devons concilier deux principes fondamentaux : la justice et l’ambition.
Le pacte pour une université juste doit reposer sur trois piliers :
- La visibilité pour les étudiantes et les étudiants du cadre de leurs études et de leur vie quotidienne ;
- Un plan pluri-annuel équilibré qui donne aux composantes les moyens nécessaires pour leurs missions et leurs projets ;
- Un accompagnement de l’ensemble des personnels qui doivent pouvoir, dans la sérénité, redonner du sens à leur travail
C’est parce que nous serons dans une université juste, que nous pourrons partager la même ambition :
- Déployer des dynamiques originales de formation et de recherche qui donne vie à notre vision et font de nous une référence. Ces dynamiques mobiliseront les Facultés, les Ecoles, les Unités de Recherche, les Départements et seront soutenues, notamment par l’I-SITE ;
- Etre au coeur de grands partenariats internationaux et eurorégionaux, tout en respectant les alliances disciplinaires spécifiques ;
- Dialoguer et partager nos expertises avec les collectivités territoriales, les entreprises et les associations.
Cependant, tout ceci suppose une méthode de gouvernance profondément renouvelée, qui associe un débat démocratique, moteur des prises de décisions politiques, une réelle collégialité au sein des instances, notamment le futur comité de direction et une recherche permanente de la simplicité dans nos modes d’organisation et de fonctionnement et, plus généralement, dans nos rapports humains.
Par mon métier d’enseignant, de chercheur et de médecin, que j’exerce au quotidien, et par les responsabilités locales, nationales ou internationales que j’ai assumées ou que j’assume, je connais tous les enjeux de la vie universitaire. Je suis donc prêt à servir et à défendre notre université.
Une équipe s’est déjà rassemblée autour de ma candidature et allie compétence, crédibilité et cohérence.
Fort de ce soutien et dans une ambiance positive, je serai un président qui écoute pour anticiper les décisions, qui s’engage à vos côtés, pour aider vos projets, et qui incarne une image dynamique de notre université au plan régional, national et international.
Nous vous invitons à rejoindre notre élan collectif pour bâtir, ensemble, une université juste et ambitieuse.
Pour l’Elan Collectif,
Régis Bordet
Retrouvez ci-dessous la déclaration de candidature en format téléchargeable :